**TI82** TxtView file generated by CalcText - Kouri  CIVDÿCIVDLa coagulation intravasculaire disséminée souvent appelée CIVD (ou encore syndrome de défibrination ou coagulopathie de consommation) est une activation pathologique de la coagulation (formation de caillots sanguins)ronostic[modifier | modifier le code] Sa gravité dépend de la cause sous-jacente et de l'importance des hémorragies et de l'ischémie résultant des thromboses que subissent les organes (reins, foie). Le pronostic généralement est mauvais avec une mortalité entre 10 et 50 %5. La mortalité est plus importante dans le cas de CIVD causé par des infections que dans le cas de CIVD causé par des traumatismes5. Physiopathologie, mécanismes[modifier | modifier le code] L'apparition soudaine de facteurs d'activation de la thrombine provoque la formation de dépôts de fibrine et l'oblitération thrombotique des petits vaisseaux. Cette réaction consomme le fibrinogène, les facteurs V et VIII et les plaquettes. Le sang devient donc incoagulable et des hémorragies surviennent. Survient ensuite une phase réactionnelle avec héparinémie endogène et fibrinolyse. Causes[modifier | modifier le code] Ce syndrome est causé par de nombreuses maladies3,4,6 : Cancers du poumon, du pancréas, de la prostate, de l'estomac, du sang (leucémie aiguë myéloblastique notamment la LAM 3) Obstétrique : accouchement ou complication d'une pathologie de la grossesse (ex. : pré-éclampsie, HELLP syndrome, Embolie amniotique), Traumatisme sévère, brûlure, chirurgie lourde au cours d'une intervention de chirurgie thoracique (ex. : cardiaque avec circulation extra-corporelle) ou prostatique, une infection bactérienne : sepsis à bactéries Gram-négatives, Neisseria meningitidis, Streptococcus pneumoniae, paludisme, histoplasmose, aspergillose, Fièvre pourprée des montagnes Rocheuses une infection virale : arénavirus causant la fièvre hémorragique d'Argentine et la fièvre bolivienne hémorragique divers : une cirrhose, une morsure de serpent, un hémangiome géant, un coup de chaleur, une vascularite, un anévrisme aortique, une syndrome sérotoninergique. Diagnostic[modifier | modifier le code] Clinique[modifier | modifier le code] On observe souvent une pathologie aigüe, un choc, une hémorragie généralisée (fréquente au niveau de la bouche, du nez, des sites de prélèvements sanguins), de larges contusions, une gangrène3,6,7. L'apparition peut être fulminante, comme dans le cas de de choc liée à des toxines ou à un embolisme de fluide amniotique ou peut être insidieux et chronique comme dans le cas d'un cancer3. Examens complémentaires[modifier | modifier le code] Les examens biologiques et hématologiques retrouvent8 une perturbation de la coagulation, un allongement du temps de céphaline activée, un déficit en facteur de coagulation (diminution du fibrinogène, des facteurs II, V et VIII), une thrombopénie et un taux élevé de D-dimères et de produits de la dégradation de la fibrine. Traitement[modifier | modifier le code] Il faut traiter la cause, c'est-à-dire le facteur déclenchant de la CIVD. La prise en charge est uniquement symptomatique, se basant sur l'arsenal thérapeutique suivant : transfusion plaquettaire, afin de maintenir son niveau de manière satisfaisante apport de plasma frais congelé, afin d'apporter les facteurs d'inhibition de la coagulation qui fait défaut lors de cette pathologie héparine si le traitement cause de la CIVD est inefficace ou impossible antithrombine, un puissant inhibiteur de la coagulation, si on se retrouve en face d'une CIVD majeure transfusion de culots globulaires en cas d'anémie associée ÿB