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Texte:
Le Progrès Technique, que
l’on peut représenter
comme l’ensemble des
innovations qui modifient
les processus productifs,
est depuis longtemps
l’objet de fortes
inquiétudes. Lors du
développement de la
Révolution Industrielle,
la mécanisation provoque
d’importants rejets de la
part du mouvement ouvrier
(Luddisme en Angleterre,
Canuts lyonnais en
France…). Au début du
siècle, l’introduction du
Taylorisme et du Fordisme
se heurte à de vives
contestations syndicales.
Aujourd’hui encore, ces
craintes sont ravivées par
l’extension des nouvelles
technologies. Pour un bon
nombre de nos
contemporains, c’est
d’ailleurs dans le
développement sans cesse
croissant du Progrès
Technique qu’il faut
chercher la cause du
chômage actuel.
A coup sûr le
Progrès Technique entraîne
des bouleversements
profonds dans
l’organisation des
systèmes productifs et
jusque dans nos vies
quotidiennes. L’usine
automobile du Troisième
Millénaire n’a guère à
voir avec celle du début
du siècle. Les objets qui
nous entourent ne cessent
d’évoluer. Des métiers
disparaissent, d’autres
qui n’existaient pas il y
a seulement quelques
années sont en pleine
expansion. Même les
métiers les plus
traditionnels
(cultivateurs, éleveurs…)
sont transformés par
l’arrivée des mutations
technologiques. Comment
interpréter ces
mutations ? Quelle action
le Progrès Technique a t-
il sur l’emploi ? Est-il
destructeur d’emplois ?
Les déqualifie-t-il ou
bien les rend-il de plus
en plus complexes au fil
du temps.
Pour essayer
de répondre à toutes ces
questions nous analyserons
dans un premier temps les
effets quantitatifs du
Progrès Technique sur
l’emploi, puis dans une
seconde partie son impact
plus qualitatif.
Les effets du Progrès Technique
s’avèrent contraster selon
que l’on prend en compte
les effets directs ou
indirects.
Dans de nombreuses
situations, le Progrès
Technique détruit des
emplois.
[Pourquoi les
innovations de procédé
peuvent-elles entraîner
des effets négatifs sur le
volume de l’emploi ?] Le
Progrès Technique,
lorsqu’il prend la forme
d’innovations de procédé
(Taylorisme, Fordisme,
Toyotisme…) se traduit le
plus souvent par une
augmentation de la
productivité.
Réciproquement, les gains
de productivité
constituent un indicateur
classique du Progrès
Technique. Or, gagner en
productivité c’est par
définition produire plus
en utilisant moins de
facteur de production
(travail ou capital). En
ce qui concerne l’emploi,
si grâce au Progrès
Technique il est possible
de créer d’avantage de
valeur ajoutée en
consommant moins d’heures
de travail, on débouche
automatiquement sur des
destructions d’emplois.
C’est même le but
recherché par les
innovateurs.
Le Progrès
Technique, lorsqu’il prend
la forme d’innovations de
produits (nouveaux bien ou
services) se traduit
parfois par la disparition
de biens anciens. Ainsi,
lorsque l’énergie
nucléaire se substitue au
charbon, il faut bien
fermer les mines, et les
emplois liés à ces
activités disparaissent.
Lorsque la télévision se
démocratise, les salles de
cinéma ferment et des
emplois sont supprimés.
Mais le Progrès Technique
est aussi créateur
d’emplois.
[Expliquer
précisément le sens de la
phrase : « le Progrès
Technique a une action sur
l’offre par le biais des
gains de productivité »].
Le Progrès Technique se
traduit le plus souvent
par des gains de
productivité. Ces gains de
productivité permettent de
baisser les coûts
unitaires moyens. Si cette
baisse est répercutée sur
les prix de vente, le
pouvoir d’achat des
ménages augmente et la
demande s’élève, ce qui
stimule la croissance
économique et à terme
l’emploi. Cette baisse du
coût unitaire moyen peut
aussi servir à
l’abaissement du prix des
biens exportés, favorisant
ainsi la demande
extérieure, la croissance
et l’emploi. Enfin, le
surcroît de valeur ajoutée
issu des gains de
productivité peut être
partagée entre les
salariés (augmentations
salariales) et les patrons
(hausse des profits). Dans
le premier cas, la demande
va s’accroître, et dans le
second cas, les
investissements risquent
de progresser. La
consommation globale va
donc s’élever, favorisant
ainsi la croissance et
l’emploi. > Voir Schéma de
la croissance Fordiste.
[Pourquoi les
innovations de produits
peuvent-elles entraîner
des effets négatifs sur le
volume de l’emploi ?] Les
innovations de produits
sont elles aussi
créatrices d’emploi, comme
le rappelle Alfred Sauvy
dans sa « théorie de la
compensation ». Il faut en
effet du monde pour
fabriquer les nouveaux
biens et services, les
nouvelles machines. Les
emplois de mineurs ont
disparus mais EDF et GDF
emploient aujourd’hui près
de 160.000 personnes.
Laquelle de ces deux
tendances l’emporte ?
Pour
l’essentiel, on peut dire
que tout va dépendre de
l’intensité de la
croissance économique.
Lorsque les gains de
productivité issus du
Progrès Technique ne
s’accompagnent pas d’une
forte croissance
économique, il s’ensuit
des pertes d’emplois
importantes. La situation
de l’Union Européenne
entre 1986 et 1996
illustre bien cette
situation. Alors que les
gains de productivité sont
quasiment constants durant
ces onze années (environ
2% en moyenne et par an),
la première période, la
période 1986-1990, est
marquée par une forte
croissance économique
(3,2% en TCAM) et
s’accompagne d’une forte
progression de l’emploi
(+7,2% au total). La
seconde période, où la
croissance du PIB est deux
fois moins importante,
laisse place à une forte
diminution du niveau de
l’emploi (-3% au total).
L’intensité du Progrès
Technique n’est donc pas
en soit un facteur
déterminant pour expliquer
les variations de
l’emploi. Des périodes où
la productivité progresse
fortement peuvent se
traduire par de massives
créations d’emplois. C’est
donc beaucoup plus dans la
capacité des nations à «
créer » de la croissance
économique et à gérer au
service de l’emploi les
gains de productivité que
réside la clef explicative
des relations entre le
Progrès Technique et
l’emploi.
Le Progrès
Technique a donc des
effets contrastés sur le
volume de l’emploi, le
bilan final étant
largement dominé par le
contexte économique et
politique dans lequel il
s’insère. Mais l’impact du
Progrès Technique ne se
limite pas au volume de
l’emploi, car il affecte
également la nature des
emplois.
Le premier
effet du Progrès Technique
sur la transformation de
la nature des emplois
concerne les mutations
sectorielles de l’emploi.
Tous les pays développés
ont connu depuis le 19ème
siècle un basculement
progressif de leurs
emplois du secteur
primaire au secteur
secondaire puis
aujourd’hui un
développement des emplois
du secteur tertiaire. Ce
point de vue a été mis en
évidence par Alfred Sauvy
dans sa thèse du
déversement. L’abaissement
des coûts de production
dans l’agriculture a
permis de déverser une
partie du pouvoir d’achat
des ménages dans la
demande de biens
manufacturés, ce qui a
constitué un puissant
facteur de développement
de la demande de biens
manufacturés et par
conséquent des emplois
industriels. L’élévation
continue du niveau de vie
permet aujourd’hui l’accès
à des services de plus en
plus vastes. Cette
nouvelle demande est
créatrice d’emplois à tel
point que le secteur
tertiaire regroupe 70% du
total des emplois en
France. La structure des
emplois s’est donc
profondément transformée
en l’espace de 50 ans,
comme en témoigne
l’évolution de la
structure des PCS.
Le Progrès
Technique a également pour
effet de modifier les
qualifications des
emplois. La structure des
emplois se modifie et les
emplois les plus qualifiés
se développent. Ainsi,
entre 1982 et 1995, les
PCS qui regroupent les
professions les plus
qualifiées n’ont pas cessé
d’augmenter. Les cadres
ont vu leur effectif
s’accroître de plus de 1
million de personnes
(1.061.000), et les
professions intermédiaires
de 628.000 personnes. A
l’inverse, les PCS
regroupant les professions
les moins qualifiées,
comme celle des ouvriers,
ont subi de véritables
hémorragies d’emplois
(moins 1.094.000 postes).
Mais ce n’est pas
seulement la qualification
des emplois qui a
progressé, c’est aussi la
qualification
individuelle.
L’augmentation de la
population active de près
de 1.500.000 personnes
traduit en fait une
élévation patente du
niveau de qualification
des actifs. En effet, «
disparaissent » 3,5
millions de personnes sans
diplômes au profit de
2.257.000 personnes
diplômées de
l’enseignement supérieur
et de 700.000 personnes
possédant le baccalauréat.
On observe ce même
phénomène à l’intérieur
des PCS. L’essentiel de l’augmentation du nombre de professions intermédiaires a été le fait de personnes dotées d’un diplôme de l’enseignement supérieur. C’est évidemment le cas chez les cadres, mais aussi chez les ouvriers, ou la possession d’un CAP s’impose comme un niveau de diplôme minimal.
Peut-on conclure de ce qui précède que le Progrès Technique améliore toujours les qualifications ? Même si globalement la réponse peut sembler positive, il convient malgré tout de la nuancer. D’une part parce-que de nombreux emplois peu qualifiés se développent dans le secteur tertiaire (hôtellerie, transports, sécurité, entretien…). On peut même parler d’une véritable taylorisation de certaines professions de service (caissière de supermarché, préparateur en restauration rapide). D’autre part, ce n’est pas parce-que les mêmes emplois sont accomplis par des personnes beaucoup plus qualifiées que la nature des emplois, elle, a changé. Enfin, le même Progrès Technique (l’introduction d’une machine à commande numérique ou l’informatisation d’un service comptable) peut se traduire par des logiques sociales très différentes sur le plan de la redéfinition des qualifications. Dans certains cas c’est une véritable élévation des qualifications que connaîtront les salariés (stages de qualification, enrichissement des tâches, reclassement au sein de la grille salariale). Dans d’autres cas, l’introduction des nouvelles technologies fait disparaître toutes les traces d’autonomie, d’initiative et de responsabilité qui s’attachaient à l’ancien poste de travail.
CONCLUSION : On peut dégager une idée force que la Progrès Technique n’est pas en soit déterminant ni dans l’évolution du volume de l’emploi, ni dans l’élévation des qualifications. Dans le premier cas, on a pu constater que la relation Progrès Technique – emploi était largement déterminé par l’intensité de la croissance économique. Dans le second cas, on a pu constater que les logiques sociales à l’œuvre peuvent modifier les conséquences du Progrès Technique, soit dans le sens d’une amélioration des qualifications, soit dans le sens d’une déqualification.
Dans tous les cas, il est difficile de croire en un quelconque déterminisme technologique. Les questions autour du Progrès Technique sont avant tout des questions politiques, comme le montre l’actuel débat sur les OGM.
[ Langue: fr - Auteur: NC (NC) ]
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